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Cabinet Comptable Antoine Ghigo

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Article du 07/02/2011 | Rubrique > en savoir plus

Utiliser les comparateurs pour faire connaître ses produits sur Internet

Selon la Fédération du e-commerce et de la vente à distance (FEVAD), fin 2010, la France comptait pas moins de 73 000 sites marchands, contre 64 100 en 2009 et 47 300 en 2008. Des chiffres qui, s’ils confirment l’importance d’Internet, laissent également deviner à quel point il est difficile pour un cybercommerçant, de s’y faire connaître. Une visibilité qu’il est possible d’améliorer par des actions classiques de référencement sur des moteurs de recherche, mais aussi en utilisant les services des comparateurs de prix.

Un comparateur ?

Le comparateur, ou « shopbot », est un site constitué d’une base de données recensant les biens ou services de différentes boutiques en ligne. En se connectant sur ce type de site, l’internaute a la possibilité de comparer les conditions de vente que lui proposent plusieurs commerçants sur un même bien ou sur un même service. Un comparateur propose plusieurs dizaines de milliers de produits. Ils sont classés de manière thématique mais peuvent aussi être retrouvés grâce à un moteur de recherche indexant l’ensemble des données les décrivant. Parmi ces dernières, outre le prix de vente, on trouve le plus souvent un descriptif précis du produit vendu, des informations sur sa disponibilité, les coûts et les délais de livraison, ou encore les notes et les commentaires évaluant la prestation du commerçant. Ces données sont actualisées très régulièrement afin d’éviter à l’internaute de s’enthousiasmer pour un produit qui n’est plus disponible ou dont le prix n’est plus celui proposé dans la liste de comparaisons.

Un outil de mise en relation

Les comparateurs ne sont pas des grands magasins en ligne. Ils n’ont pas vocation à vendre les produits ou les services qu’ils présentent sur leur site. Leur rôle se limite à permettre à un client d’entrer en relation avec un commerçant auprès de qui il souhaite passer une commande. Ainsi, une fois son choix arrêté, l’internaute est redirigé vers la boutique en ligne du cybercommerçant. Boutique dans laquelle il pourra effectuer son achat.

Pour une meilleure visibilité

À en croire les classements réalisés par Alexa (www.alexa.com), la société américaine spécialisée dans l’analyse des trafics internet, les principaux comparateurs français (Le Guide.com, Kelkoo, Twenga…) font partie des 150 sites les plus utilisés par les internautes français. Une popularité qui présente l’avantage d’offrir aux commerçants qui recourent à leurs services une plus grande visibilité. En ligne sur les comparateurs, les produits issus d’une boutique peu connue sur la toile seront ainsi vus par un plus grand nombre d’internautes. Une exposition qui, pour peu que les conditions de vente et le prix soient attractifs (n’oublions pas qu’il s’agit d’un outil de comparaison…), permettra au cybercommerçant d’accroître tout naturellement ses ventes.

Garder un œil sur la concurrence

L’utilisation des comparateurs permet également de réaliser à bon compte une analyse de la concurrence. À l’aide d’une dizaine de ces outils, il est ainsi possible de dénicher en quelques minutes des milliers de références proposées par d’autres commerçants en France et à l’étranger. Afin de mieux se positionner, on pourra ainsi examiner leurs gammes de produits, leurs conditions de livraison et leurs tarifs.

Combien ça coute ?

S’il existe des comparateurs qui proposent de référencer les produits gratuitement, la plupart de ces sites facturent leurs services. Le plus souvent, le cybercommerçant doit payer quelques centimes d’euros (entre 5 et 40 en fonction des produits ou services, de la saison…) à chaque fois qu’un internaute accède au site de sa boutique par l’intermédiaire du comparateur. Par ailleurs, des services complémentaires peuvent être facturés. Il peut s’agir d’une assistance dans la mise en ligne du catalogue des produits, dans la rédaction de leurs descriptifs, ou d’un suivi des consultations et des ventes via des tableaux de bord. En outre, de nombreux comparateurs proposent en option des solutions permettant une meilleure visibilité des produits. Il est ainsi possible, moyennant finances, de voir ses produits apparaître en bonne place sur la page d’accueil du comparateur, d’une rubrique ou plus simplement en haut des classements par défaut (le classement par défaut étant celui sous lequel apparaissent les produits après une recherche. Il est défini par le comparateur qui a pour seule obligation, selon la « Charte des sites comparateurs », d’en présenter les règles sur son site). Certains comparateurs permettent également à leur client de faire apparaître leur logo à côté de leurs produits, de bénéficier d’un réseau de sites partenaires ou encore de lancer des opérations de promotion (annonce de ces opérations par l’envoi de newsletters, par un étiquetage approprié, par le classement des produits dans un espace dédié et visible sur le site du comparateur ou sur les sites partenaires…).

Choisir un comparateur

Outre le coût du service, le choix d’un comparateur pourra se faire en tenant compte de sa notoriété (son positionnement dans les moteurs de recherche, le nombre de produits qu’il référence), de la diversité des prestations qu’il propose, mais aussi du type de produits qu’il référence. Parmi les dizaines de comparateurs présents sur le Net se trouvent des généralistes (Kelkoo, Achetez-facile, Twenga, Google shopping…) et des spécialistes. Ces derniers, s’ils sont moins connus, permettent de cibler une clientèle identifiée (voyages, produits informatiques…). Pour dénicher un comparateur, il suffit de lancer une recherche sur n’importe quel moteur ou d’utiliser le site « Les comparateurs » (www.lescomparateurs.com) qui outre le fait de recenser les principaux, en propose un descriptif.

Tester Google shopping

Disponible en France depuis le mois d’octobre, Google shopping est accessible via le menu « Achats » de la page d’accueil du célèbre moteur. Sobre, il présente une simple fenêtre de recherche et une série de rubriques indicatives (loisirs numériques, bureau, cuisine, maison, mode) regroupant des dizaines de milliers de produits en tous genres. Que la recherche soit lancée en utilisant un mot-clé ou par le biais d’une des rubriques, différents filtres peuvent y être associés permettant de limiter les résultats en fonction du prix, des conditions de livraison ou de l’origine du produit (nom du commerçant). Côté vendeur, Google shopping souhaite se différencier de la concurrence en offrant un service totalement gratuit. Ici, pas de prix à payer suite au « clic » de l’internaute ou à l’achat d’un produit. Le vendeur qui désire bénéficier des services du comparateur n’a pour seule obligation que d’ouvrir un compte sur « Google merchant center », puis de rédiger un simple fichier texte ou XML décrivant ses produits. Une bonne occasion de tester les retombées d’un comparateur à peu de frais.



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